EXPOSITIONS

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  ACTUALITE 
LES ESSAR[T]S
parc des Essars, Avenue Clémenceau, 11150 Bram

exposition solo "LES BELLES HISTOIRES"
du mercredi au dimanche, de 14h à 18h
 

 jusqu'au 24 mars  
visites commentées par l'artiste les dimanches 10 et 17 mars, à 16h

Les Essarts, espace arts et cultures de Bram, présentent « Les Belles Histoires », un ensemble de plus de 70 oeuvres de l’artiste Elia Pagliarino. Cette exposition, conçue comme une déambulation dans des univers inattendus et habités, réunit des oeuvres fondatrices de son travail, et d’autres conçues spécialement pour l’événement.

 
Exposition les belles histoires aux essar t s 1



 EXPOSITION PERMANENTE 
Galerie Jamault
19 Rue des Blancs Manteaux, Paris 4°

peintures sur bois série & sculptures-céramiques



 EXPOSITION PERMANENTE 
Galerie Caroline Canon
Bordeaux

les Balises, sculptures-céramiques



 EXPOSITION PERMANENTE 
Galerie Bettina
Paris 6°


peintures sur bois série Unlimited



 EXPOSITION PERMANENTE 
Galerie Le Cube Vernet
Avignon


 sculptures-céramiques, dessins



 EXPOSITION PERMANENTE 
Galerie Sophie Le Méé
Ile de Ré

peintures sur bois et sculptures-céramiques



 EXPOSITION PERMANENTE 
Galerie Arnaud Bard
Boulogne-Billancourt & Honfleur

sculptures les S.U.B.A.M.



 EXPOSITION PERMANENTE 
Triptyque Galerie
les Sables d'Olonne

peintures sur bois série Terra Mater et les Balises, sculptures-céramique

 

 
 



 RECENT 
Château d'Aubais
Remodeler le vivant : exposition collective initiée par les Artistes Nomades, commissaire d'exposition Anne Devailly
15 rue Prion - 30250 Aubais
juillet 2023

 
 

extraits d'expositions monographiques passées

  danse avec les lucioles  
MUSEE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN
(Tarn)
Cordes sur Ciel
16 juillet > 20 septembre 2021

exposition personnelle

 
 


 MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE 

"SUR LES TRACES DES TATOUAGES POLYNESIENS"  

exposition personnelle


A l'occasion de l'exposition événement "Ile de Pâques" au Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse (et Les Bois Parlants à Figeac, et L'Ombre des Dieux à Rodez)


L’engouement pour le tatouage polynésien mêle souvent tatouages tahitiens et marquisiens. Or, le triangle polynésien est un vaste territoire de plus de 7000 km de côté regroupant de nombreux archipels.
De l’Ile de Pâques à Hawaï, de la Nouvelle Zélande à Tahiti, le tatouage revêt de multiples formes traditionnelles dépassant les effets de mode.

Elia Pagliarino s’empare de cette richesse de signes du Pacifique Sud pour les transposer sur d’autres supports que la peau.

Sculptures, bois et céramiques s’imprègnent des symboles de ces  grands navigateurs et nous invitent à poursuivre le voyage…

En créant des passerelles entre art, sciences et histoire, les œuvres d’Elia Pagliarino abordent autant les sujets de transformation de la biodiversité actuelle que le recensement de chroniques de vies de tous les continents pour recréer une vision universelle de l’homme et de la nature.

 
 
 


  GALERIE ARNAUD BARD  
Boulogne-Billancourt
"LA TETE DANS LES ETOILES
"

SOLO EXHIBITION

peintures série "Unlimited", scultures-céramiques

 
 


  CHATEAU DE SANTENAY  
Bourgogne

"CONTES SAUVAGES AU CHATEAU"


exposition personnelle
dessins, céramiques, spécimens

 
 
 


  GALERIE ANNIE GABRIELLI   
Montpellier


SOLO EXHIBITION
dessins, céramiques, sculptures, spécimens


Philtre de fantaisie et conte de faits

Il était une fois une artiste plasticienne qui aimait à s’approprier le réel pour donner naissance à des créatures et spécimens extraordinaires et surprenants, étranges et pourtant si familiers. Cette artiste, c’est Elia Pagliarino qui, dans son exposition Contes sauvages, se livre à une relecture du monde, de ses usages et de ses images, et de la culture, en les passant au filtre de sa fantaisie et de son imagination.

Considérant les éléments qui l’entourent comme les pièces d’un grand jeu de construction, elle associe, agence, greffe et combine les formes et les êtres pour façonner de nouvelles réalités. Là une femme se mue en faon et perroquet sur fond de paysage, là une harpie revisitée se montre dans son extériorité tout en dévoilant son intériorité, là une enfant à la tête de Bambi est parée d’un plastron aux joyeuses pendeloques inspirées des dessins animés et des jouets, là encore un homme, un oiseau à la main, arbore une tête de fruits, de fleurs et d’antennes de coléoptères.

Qu’il s’agisse des dessins, des sculptures, des vitrines ou des objets, il semble que, sous les doigts et les outils d’Elia Pagliarino, tout devienne possible : l’humain se mêle à l’animal ou au végétal dans des hybrides qui pourraient peupler les mythologies ou les récits fondateurs de demain ; l’animal devient machine ; les motifs populaires coexistent avec les formes savantes. Que ces compositions graphiques et narratives appartiennent aux séries Spécimens, Balises ou aux SUBAM, Sujet Utopiste Breveté Absolument Moderne, ou que ces configurations insolites se déploient dans de grands formats où le dessin précis et rigoureux rencontre une couleur utilisée de manière circonscrite ou sous forme de taches, elles ont en commun d’être les fruits de la déconstruction et la reconstruction du réel. Comme autant de petits arrangements avec le visible.

Si d’aucuns pourraient voir dans les dessins et volumes d’Elia Pagliarino des échos surréalistes, ce serait réduire les filiations et les enjeux artistiques qu’ils portent. En effet, à y regarder de plus près, combien de références et de citations à l’histoire de l’art et à l’histoire des sciences sont-elles faites, imprimant à la démarche de l’artiste une force visuelle et sémantique indéniable et la situant pleinement dans le dessin contemporain ? Cinabre, faïence de Delft, Rhinocéros de Dürer, odalisque ingresque, Ecce homo et ligne serpentine maniériste côtoient les tatouages de grandes marques actuelles et le portrait de Che Guevara dans des œuvres qui avoisinent les planches scientifiques des manuels et encyclopédies des siècles passés et les objets d’art aux origines repérables.

Ebranlant les catégories et les registres établis, ces rencontres nous invitent à une réflexion sur l’art et ses héritages formels comme sur nos comportements et notre relation au monde. Ainsi, les espèces en cours d’apparition et les hybrides nous interpellent-ils sur notre responsabilité face à la nature, à sa préservation et à sa manipulation.

C’est par le recours à des formes connues et des images-types puisées dans la culture partagée qu’Elia Pagliarino peut distiller dans ses œuvres, sous le sceau de la légèreté et d’une familiarité rassurante, un propos empreint de gravité. Assurément, il en va de sa démarche comme d’un conte : le sens profond ne se livre pas d’emblée, les valeurs et la morale ou les questionnements se saisissent en creux et entre les lignes. Telle une sorcière, une magicienne ou une bonne fée, l’artiste, en reconfigurant le monde et ses histoires, nous entraîne dans des récits visuels et sensibles qui nous parlent et nous bousculent, et dont la fin heureuse pourrait s’écrire ainsi : Et de nouveaux êtres remplacèrent les espèces éteintes ou dépassées…

Anne Dumonteil

 

 
 


  CENTRE D'ART BELLEGARDE  
Toulouse
"CONTES SAUVAGES
"

SOLO EXHIBITION

dessins, céramiques, spécimens

 

 
 

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  PURE AUTUMN Art Fair  

BATTLE (East Sussex, England)



 

  Premier prix de céramique  

PRESS :
FEATURED ARTIST ELIA PAGLIARINO

Article Pure Arts by Lesley Samms / August 2017 Article Pure Arts by Lesley Samms / August 2017 

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